Toutes les questions que l’on peut se poser sur la vie bienheureuse dans l’éternité sont abordées, dans un style très accessible, à la lumière de l’enseignement de Saint Thomas d’Aquin et des Pères de l’Église.
Les félicités promises à l’homme dans la patrie bienheureuse sont hautement désirables : son corps ressuscité jouira de privilèges qui feront sa gloire. Il sera impassible et immortel, agile et spirituel, il resplendira d’une clarté admirable. Chacun de ses sens aura des jouissances adaptées à sa nature : les yeux verront les beautés de la création renouvelée, la gloire des habitants de la patrie céleste, l’éclat et la pompe de ses fêtes ; l’oreille sera charmée par les harmonies du ciel, les autres sens auront, eux aussi, leurs joies spéciales.
Le cœur de l’homme goûtera les douceurs de la société des saints et des anges, il retrouvera parents et amis, avec eux il reprendra les douces relations d’autrefois.
Enfin l’intelligence aura pour exercer son activité, le champ le plus vaste et le plus magnifique. La vérité, la beauté et la bonté se montreront à elle dans tout leur éclat. Partout le bonheur régnera dans le royaume du Père de famille, et ce bonheur sera immuable et éternel. Oui, les saints au ciel seront vraiment bienheureux. Mais comme le fils de famille, au milieu des joies que lui procure la fortune paternelle, se souvient toujours du père à qui il doit ce bonheur ; de même, les élus au ciel n’oublieront jamais un seul instant que toutes ces félicités viennent de Dieu et que toutes aussi doivent remonter à Lui par l’hymne du cœur chantant amour et reconnaissance.
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