Philosophie

LE MONITUM DU SAINT-OFFICE sur les ouvrages du PÈRE TEILHARD DE CHARDIN suivi de RÉFLEXIONS SUR LE TEILHARDISME

Avec Teilhard nous sommes en pleine confusion entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel. De même, entre l’esprit et la matière. Pour Teilhard il n’y a pas matière et esprit, il y a « la Matière devenant Esprit ». Il insiste en disant que l’Esprit est « l’état supérieur de la Matière ». Il s’écrie, dans son hymne à l’Univers : « Tu règnes, matière, dans les hauteurs sereines, où s’imaginent t’éviter les saints. Chair si transparente et si mobile que nous ne te distinguons plus d’un esprit. »

Et encore : « Matière fascinante et forte, matière qui caresse et qui virilise, je m’abandonne à tes nappes puissantes. La vertu du Christ a passé en toi ; par tes attraits, entraîne-moi ; par ta sève, nourris-moi. Par ta résistance, durcis-moi. Par tes arrachements, libère-moi. Par toi-même, enfin, divinise-moi. »

De telles conceptions sont absolument contraires à l’enseignement de l’encyclique Humani generis qui rappelle expressément la distinction essentielle entre la matière et l’esprit et qui s’élève contre « l’hypothèse moniste et panthéiste d’un Univers soumis à une évolution perpétuelle ».

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ISBN : 2-8162-0434-6
Nombre de pages : 33 (1 volume)
Format : 14,5x20,5
Type d'édition : Nouvelle édition recomposée
Langue : Français
Etat : Neuf

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