« Ce Traité n’est pas une Introduction critique à l’étude des Livres saints, de leur origine, de leur histoire, de leur contenu. Encore moins est-ce un Commentaire du texte sacré. On ne cherche donc point à savoir d’où viennent ces Livres, ni ce qu’ils signifient, ni ce qu’ils contiennent ; on cherche ce qu’ils sont. C’est une étude théologique de l’Écriture, en tant qu’elle est Écriture sainte, livre sacré et divin.
C’est à l’étude de l’inspiration, fait divin, connu par la révélation et seulement par elle, qu’est donnée toute la Première Partie du livre, la plus longue. Existence de l’inspiration, nature, effet de l’inspiration, ce sont les trois questions qui y sont traitées. On ne s’étonnera pas de la place importante donnée à l’exposé de la causalité instrumentale, d’après saint Thomas : c’est elle qui éclaire la nature mystérieuse de l’inspiration ; c’est de sa méconnaissance que sont venues toutes les erreurs. L’inerrance aussi a été l’objet d’une étude approfondie.
Ces Livres inspirés ont été confiés par Dieu à l’Église, qui seule a qualité pour les recevoir, les garder, les expliquer. Dans la Seconde Partie, j’ai expliqué ce qu’est le sens littéral et spirituel, des Écritures et quelles sont les règles de l’interprétation catholique.
La canonicité fait l’objet de la Troisième Partie. Comment s’est constitué le Canon des Écritures ; à quel signe l’Église a-t-elle connu l’inspiration des livres sacrés ; l’origine apostolique d’un écrit est-elle un critère de l’inspiration ? »
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