Judaïsme - Franc-Maçonnerie

JUIFS ET CATHOLIQUES

Reprint de l'édition de 1939

INTRODUCTION

Adversaires et défenseurs des Juifs invoquent souvent l'autorité de l'Église. Chacun cherche ce qui lui convient parmi les actes des conciles ou les bulles papales. Perdant de vue les principes généraux, on ne se rend pas compte que ces actes, quoique dissemblables, ne sont nullement contradictoires (nous le constaterons dans le chapitre traitant de l'Église). On exagère ainsi dans l'un ou l'autre sens. Les judéophiles, par exemple, ont réussi ces derniers temps à accréditer l'idée qu'une défense assez vigoureuse contre l'influence juive serait contraire à l'esprit de l'Église.

On fait croire au peuple que toute mesure contre les Juifs est une erreur. Les journaux de toutes tendances assurent que l'antisémitisme est une invention diabolique, qu'il est le premier pas vers l'antichristianisme, qu'il est contraire à la charité chrétienne. On oublie complètement qu'il est non seulement permis de se défendre contre les Juifs, mais qu'il est du devoir de tout chrétien de lutter contre leur influence et de contrecarrer leurs plans visant à la suprématie spirituelle et matérielle du judaïsme.

Dans les pages qui suivent, nous présentons le problème juif sous divers aspects. La première partie de chaque chapitre en donnera une description presque uniquement basée sur des déclarations juives, tandis que la seconde partie reproduira l'opinion de membres du clergé catholique, dont la plupart ont occupé un rang élevé dans la hiérarchie de l'Église.

Un certain nombre de nos citations étonneront nos lecteurs. C'est à leur intention que nous rappelons que l'Église, aussi longtemps qu'elle a pu exercer une influence spirituelle sur les législations civiles, a conseillé de tenir les Juifs éloignés du pouvoir.

Certes, l'Église a toujours condamné les vexations et les persécutions. L'Église n'a jamais songé à interdire le culte juif ; mais elle a constamment rappelé aux chefs d'État qu'il fallait écarter les Juifs des fonctions publiques.

L'histoire, depuis la révolution française, a démontré combien cette attitude était justifiée. En chassant Dieu du gouvernement et en ouvrant la porte aux Juifs, on leur a livré le monde.

L'antisémitisme, appliqué par les lois du moyen âge, était accompagné d'une tolérance qui trouvait sa source dans une conviction religieuse. Cette tolérance par conviction religieuse s'étant transformée en une tolérance par indifférence, on ne distinguait plus ce qu'il fallait tolérer de ce qu'il fallait prohiber, On croyait avoir fait son devoir en balbutiant le mot sacré de tolérance. La vraie tolérance de fait exige cependant l'intolérance de principe, alors que maintenant on est tolérant de principe, et souvent intolérant de fait.

L'antisémitisme (Le mot antisémitisme signifie a doctrine ou mouvement de ceux qui sont opposés à l'influence des Juifs ». Il n'a nullement le sens péjoratif que les Juifs lui attribuent) équilibré et motivé, dirigé par les lois de l'Église et des États, ayant disparu, un autre antisémitisme a levé la tête. Nous tâcherons d'établir dans les pages qui vont suivre ce qu'il y a de bon et ce qu'il y a de répréhensible dans ce mouvement qui s'impose partout avec une telle force qu'on ne peut plus fermer les yeux devant son évidence.

Nous croyons utile de présenter à nos lecteurs en fin de volume, les autorités sur lesquelles nous avons appuyé nos appréciations.

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18,00 €
ISBN : 000024
Nombre de pages : 223 (1 volume)
Format : 14,5x20,5
Type d'édition : Fac-simile
Langue : Français
Etat : Neuf

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