Un prêtre zélé lançait naguère un appel au clergé de France : « Reims, disait-il, c’est le passé ; Montmartre, c’est l’avenir ; La Salette, c’est le présent ».
Nous croyons impossible de résumer en un langage plus clair, plus saisissant, le rôle que la dévotion à Notre-Dame de La Salette est appelée à jouer dans les desseins de la Providence pour le salut de notre pays.
On a dit que les enseignements de Notre-Dame de La Salette étaient un écho de la Loi du Sinaï. Tout s’y trouve : le repos du septième jour, le culte et l’honneur dus à Dieu, le rappel de la loi morale ; il faut ajouter aussi l’exhortation à la pénitence et au respect des lois de l’Église, peut-être les plus méconnues de nos jours, celles qui prescrivent le jeûne et l’abstinence.
Par sa docilité à la voix de Notre-Dame de La Salette ; en mêlant les larmes de son repentir aux larmes de douleur que Marie a répandues sur la sainte montagne, notre chère France retrouvera la place que le Christ lui avait donnée dans son Cœur quand elle sortit purifiée du baptistère de Reims ; elle se dévouera sincèrement au Cœur Sacré du Christ qui aime les Francs ; elle aura rempli toutes les conditions par Lui requises pour jouir d’une gloire incomparable.
A l’heure ou le blasphème et le travail du dimanche n’ont jamais été aussi répandus, demandons à Notre-Dame de La Salette et à Sainte Philomène de nous apprendre à expier nos fautes et celles de ceux qui nous entourent pour obtenir la résurrection de l’Église et de la France. Puissent les lignes qui vont suivre, nous montrer l’œuvre de nos ancêtres et nous ramener sur leurs pas. Et comme le dit le R.P. Maignen « Venez à La Salette… ».