LA FIN DE LA DÉMOCRATIE
On entend souvent dire que la démocratie – le meilleur régime politique possible – est malade. On déplore son déficit représentatif, sa corruption endémique, son irresponsabilité, son opacité, son oligarchie et son incapacité de servir le bien commun. On s’évertue à lui trouver des remèdes. Mais la démocratie, fondée sur des principes erronés et en opposition avec la nature humaine, se porte en fait très bien. Les « déviances » dont se plaignent ses administrés ne sont en réalité que le développement naturel et logique d’un régime qui a été conçu pour ne servir que les intérêts d’une minorité organisée, tout en bernant des peuples prétendus souverains. Une démonstration limpide et solidement argumentée de la véritable nature d’un régime dont l’imposture apparaît de plus en plus clairement.