"Un peuple qui a tellement la conscience des torts qui l’ont déshonoré, et qui, dans sa plus grande détresse, s’occupe à les flétrir, ne devrait pas être incapable de se relever. Cependant nous ne nous relevons pas : tout fait craindre même de nouveaux naufrages. C’est cette cause première, c’est ce mal public que je viens dénoncer et discuter dans les quelques pages qui vont suivre. J’ai foi d’ailleurs encore dans la raison, dans le bon sens, dans la réflexion et dans la conscience de ceux auxquels je fais appel, fut-ce contre eux-mêmes, alors qu’il y va du suprême salut social. J’ai foi dans l’empire final du juste et du vrai."