"J’ai attentivement lu votre livre. Il est sain et beau. Il est de ceux qui plaisent à La Bruyère. Il m’a confirmé dans nombre de suggestions et de méditations, sinon de certitudes, que la vie m’a apportées. Je n’en retiens que les essentielles sur l’homme, la famille, le groupement professionnel, la propriété, la communauté nationale… La communauté nationale et son unité sont au bout de ce développement. Il commande l’unanimité des aspirations et des volontés comme le partage des biens et des maux, des succès et des déboires, des gloires et des revers. Unanimité, seule assurance, seule certitude de durée pour les peuples, qui a nom patriotisme. Elle est en outre fidélité envers tous ceux qui, dans le passé, le présent et l’avenir, ont défendu, défendent et défendront le territoire ensemble conquis et délimité. Et par tout cela, elle acquiert la grandeur, la ferveur et la dignité d’un culte : on parle des autels de la patrie."
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