Louise-Félicie Gimet (1835-1893), le terrible « Capitaine Pigerre » de la Commune de Paris (1871)
Le « Capitaine Pigerre », elle aussi, massacrera allègrement, plus ardente dans sa rage, plus altérée de sang, que les autres, se démenant comme une furie. Mais, contrairement à bon nombre de ces fous furieux, elle ne fut pas fusillée ou déportée en Nouvelle-Calédonie. Elle ne subit pas le sort du plus grand nombre des Communards pour les raisons que nous allons vous exposer ci-après. N’ayant pas suivi le troupeau maçonnico-anarcho-socialo-marxiste, il n’est pas étonnant que ses anciens « camarades » aient tout fait pour que son aventure soit ignorée du plus grand nombre : l’Ennemi ne supporte pas la « trahison » ; l’Ennemi ne supporte pas les conversions… Grâce à de saintes religieuses, la chape de plomb qui devait recouvrir le « Capitaine Pigerre », n’a pas été totalement posée ; elle n’a pas été refermée sur cet épisode des plus étonnants où la puissance de la TSV Marie s’est une fois de plus vérifiée. Nous allons donc vous raconter l’histoire de Louise-Félicie Gimet, le terrible « Capitaine Pigerre », dont le rôle fut des plus sinistres, à la fin de la Commune de Paris, au moment des massacres des otages, en mai 1871.