LA STIGMATISATION L’EXTASE DIVINE ET LES MIRACLES DE LOURDES RÉPONSE AUX LIBRES PENSEURS
« Cet ouvrage est divisé en deux parties. Dans la première sont exposés les faits ; dans la seconde, l’histoire de la stigmatisation est présentée dans son ensemble ; puis je réponds aux objections des libres-penseurs.
Le tome premier débute par la liste générale des stigmatisés, avec indication des sources bibliographiques. A la suite et par siècles, une notice plus ou moins étendue est consacrée à chaque stigmatisé, à partir de saint François jusqu’à nos jours. Ces notices ne sont parfois que des sommaires ; réunies, elles n’en forment pas moins un Corpus stigmatizatorum. »
« Lorsque j’ai publié Les Stigmatisées, j’en ai produit cent quarante-cinq ; aujourd’hui j’en donne une liste de trois cent vingt-et-un. Elle serait plus complète, si j’avais pu consulter les grandes bibliothèques d’Allemagne, d’Espagne et d’Italie, surtout les archives des ordres religieux.
Considérant que la stigmatisation divine, étudiée dans ses grandes lignes, se compose surtout de stigmates, d’extases et de sainteté, je l’ai exposée dans la seconde partie, en suivant cette division naturelle ; en rattachant aux stigmates le mariage mystique, les crucifix miraculeux, les maladies surnaturelles, les assauts diaboliques et l’abstinence des saints. Au fond, j’ai fait toute l’histoire de la mystique sur le terrain de la stigmatisation, celle-ci lui apportant la contribution la plus riche, la plus intéressante.
Chemin faisant, j’ai répondu aux objections des libres-penseurs contemporains. La meilleure réponse que j’aie pu faire, a été de présenter l’histoire de la stigmatisation, telle qu’elle ressort des faits. Montrer, c’est démontrer ; pour beaucoup de lecteurs, ce sera une révélation ; pour tous, un enseignement. Tout homme intelligent, même sans être médecin, comprendra facilement que cet ensemble de faits extraordinaires ne trouve pas sa solution dans les explications imbéciles de la libre-pensée.
Hallucination, hystérie, hypnotisme, tels sont les grands mots avec lesquels on attaque les choses de la mystique. J’ai décoré ces trois objections du nom de rengaines. » L’auteur dans la préface.