LE PORTUGAL RENAIT
Sans bruit, sans heurt, sans frénésie, sans violences, le nouvel État portugais représente dans le domaine des conceptions pures une réalisation très importante en Europe, et qui est susceptible des plus grandes conséquences.
Des mots ont été prononcés qu’on n’avait pas entendus depuis quatre siècles ; des principes ont été posés qui ressuscitent d’antiques et éternelles vérités.
Le Portugal était dans une situation analogue à celle dans laquelle nous nous débattons aujourd’hui : gabegie parlementaire, désordre financier, corruption politicienne, luttes intestines entre les partis, emprise occulte des sociétés secrètes et de la F-M. Or, Salazar, par la seule force du prestige moral qui émane de ses yeux calmes, lumineux, a rendu à son pays ordre, tenue et dignité.
Salazar, le saint laïque, l’homme qui n’a jamais menti, jamais trompé, qui n’a jamais fait de promesses qu’il n’ait pas tenues, l’homme qui représente dans le monde moderne la spiritualité dominant la matière et la force brutale, le Dictateur, dont nous allons retracer ici l’extraordinaire épopée.