LE 33E CRISPI
« Jamais peut-être livre plus formidable et plus terriblement accusateur contre la Secte et contre ses chefs occultes n’avait été publié. C’était tout un monde d’infamies et d’horreurs ; c’était tout le complot de la franc-maçonnerie luciférienne contre la Papauté et contre l’Église dévoilé et mis à nu. » (Spectator, R.I.S.S., 1929)
Convertie au catholicisme en 1895, l’ex-maçonne luciférienne Diana Vaughan est officiellement considérée comme un personnage fictif. Soulignons toutefois que cette invraisemblable rumeur n’a commencé à circuler qu’après sa conversion. Ajoutons à cela les précieux renseignements donnés par Mélanie Calvat, qui, depuis l’apparition qu’elle eut de Notre-Dame à La Salette en 1846, était gratifiée d’un don visionnaire :
« – Il ne l’a pas assassinée. Il fut payé pour la livrer, et on lui avait dit qu’on se contenterait de l’emprisonner. [...] Les Palladistes l’ont fait souffrir, oh ! combien, mais celle-ci n’apostasiera pas ! »
Aussi faudrait-il expliquer comment Léo Taxil aurait pu deviner avec plus de soixante ans d’avance ce qui devait être la date de convocation officielle de Vatican II... . Voici en effet ce que nous lisons dans les Mémoires de Diana :
« La tradition de l’occultisme palladique, fondée sur le sentiment de plusieurs démonologues, est qu’un daimon nommé Anti-Christ existe au royaume de feu et qu’il s’incarnera le 25 décembre 1961 ».
Ainsi donc fut annoncée dès 1895 comme un événement antéchristique la date du 25 décembre 1961, qui devait être celle de la bulle Humanæ salutis, par laquelle Jean XXIII annonçait la convocation officielle de Vatican II.
L’existence de Diana Vaughan et l’authenticité de ses divulgations ne sauraient donc être niées. Aussi sommes-nous confiant qu’un jour sera reconnu pleinement l’héroïsme édifiant dont elle a fait preuve.
(Extrait de la préface de Paul-Étienne Pierrecourt)