R.I.S.S. GRISE 1920

— « J'ai la conviction, disait Lamartine à l'Hôtel-de-Ville en 1851, que c'est du sein de la Franc-Maçonnerie qu'ont jailli les grandes idées qui ont jeté les fondements des Révolutions de 1789, de 1830 et de 1848. »

— En 1912 Mgr Jouin qui vient de fonder la R. I. S. .S. complète ainsi ce jugement :

— « De nos jours, la société secrète est la maîtresse du monde. En douter serait puéril ; s'en désintéresser serait coupable. Sans doute la société secrète est multiple, à ce point, qu'il est presque impossible de connaître à fond les formes indécises qu'elle revêt, de relever tous les noms, souvent imprécis, dont elle se voile, de compter les infinies variétés qui la composent ; pour l’instant, d'ailleurs, nous n'avons pas à en tenter l'essai.

— « En 1848 les trois quarts au moins des préfets et des sous-préfets étaient affiliés et avaient fait leurs preuves. Le lendemain du jour où Paris proclamait la République, sur tous les points de l'Europe la Révolution se levait en armes. Berlin devenait le théâtre de drames sanglants ; Vienne était en insurrection ; Parme, Venise, le Piémont, la Hongrie, proclamaient les principes démocratiques du Gouvernement provisoire. Et partout les chefs du pouvoir ou de l'insurrection étaient aussi les chefs de la franc-maçonnerie. Que les sceptiques essaient d'expliquer cette double coïncidence. Un mois avait suffi pour mettre l'Europe en feu ».

— Mais il est non moins certain que ces diverses associations nous apparaissent comme reliées à un centre commun qui est juif depuis Adam Weishaupt au XVIIIe siècle, Cette dépendance, voisine de la domesticité, est cependant accusée d'une manière indiscutable presque à chaque page de l'histoire maçonnique. Depuis la fondation de la franc-maçonnerie les Juifs-talmudistes* sont directeurs et suzerains. »