LE FRANC-MAÇON DE LA VIERGE
Ce roman raconte les tribulations du jeune dunkerquois, Joseph Burgemeester, sur fond de guerre franco-prussienne. Les personnages évoluent donc dans l’ambiance tourmentée de la guerre de 1870. Joseph, élevé en bon chrétien, part de chez lui à l’âge de dix-huit ans afin de s’engager dans l’armée. Dans son régiment, il fait la connaissance de Raoul Pluvier, lui aussi soldat, et franc-maçon. Ce dernier fait rencontrer à Joseph deux marchands en vins et spiritueux, le propre père de Raoul et le juif Wackenstein, Vénérable de la Loge qui vont achever de convaincre Joseph (par divers arguments tels la promotion sociale, l’enrichissement, l’honneur) de venir grossir les rangs des francs-maçons.
Joseph arrivera-t-il à échapper à cette ascension et à cette emprise maçonnique toujours de plus en plus alléchante ? Pétri d’une éducation catholique, éprouvera-t-il des remords lorsqu’on lui demandera des actes contre la religion ?
C’est ce que raconte cette histoire composée sur des données authentiques : l’histoire que l’auteur raconte est vraie ; la plupart des acteurs de ce drame vivaient encore à l’époque où le livre a été écrit ; leurs noms seuls, pour cette raison, ont été remplacés par des noms supposés.
« Les personnes qui me feront l’honneur de le lire voudront bien ne chercher dans ce livre que ce qui s’y trouve, c’est-à-dire des révélations dont plusieurs pourraient faire leur profit dans le monde ; des avertissements qui pourraient frapper plus d’un caractère pusillanime, une confiance sans bornes en Marie, la toute-puissante médiatrice, et une haine implacable contre tout ce qui vient de la cité du démon, et empiète, pour la ravager, sur la cité de Dieu.
Tout chrétien confirmé, raffermi par la confirmation dans la grâce de son baptême, a le droit et le devoir de concourir, dans la mesure de ses forces et des dons du ciel, à la défense du christianisme. Sans doute, le christianisme ne peut pas périr ; mais, jusqu’à la fin du monde, il sera poursuivi par Satan, le grand révolté, et par ses adeptes, les révolutionnaires de tous les âges et de tous les pays. » L’auteur.