Judaïsme - Franc-Maçonnerie

LES BOURBONS FRANCS-MAÇONS

Mauricio CARLAVILLA

Mauricio Carlavilla (1896-1982), également connu sous le nom de plume Mauricio Karl, est un auteur espagnol connu pour ses opinions franquistes, anti-anarchistes, antimaçonniques et anticommunistes. Son véritable nom serait Julián Carlavilla del Barrio selon l’historien José Antonio Ferrer Benimeli, jésuite et historien, spécialiste de la franc-maçonnerie espagnole. C’est sous son nom de plume que Carlavilla a traduit du français en espagnol le texte (perdu depuis) de Joseph Landowsky, retraduit en français et publié par les ESR sous le titre « Symphonie en rouge majeur ».

Dans cet ouvrage, face à la conspiration du silence qui s’applique à faire croire que la franc-maçonnerie n’existe pas ou n’a pas le côté néfaste que ses opposants lui attribuent, Mauricio Carlavilla procède à une démonstration factuelle du contraire. Après un prologue tirant la sonnette d’alarme, il passe en revue chacun des rois Bourbons d’Espagne,  démontrant leur appartenance à la franc-maçonnerie, pourtant huit fois condamnée par les papes de Clément XII à Léon XIII entre 1738 et 1884, avec peine d’excommunication pour ceux qui y adhèrent.

C’est cette naïveté et insouciance envers cette secte infernale qui a valu à Louis XVI, à Marie-Antoinette et à son amie la princesse Lamballe d’être ignominieusement décapités, 12 ans seulement après avoir dit ceci :

« Je crois que vous vous frappez beaucoup trop de la franc-maçonnerie pour ce qui regarde la France ; elle est loin d’avoir ici l’importance qu’elle peut avoir en d’autres parties de l’Europe, par la raison que tout le monde en est. On sait ainsi tout ce qui s’y passe ; où donc est le danger ? On aurait raison de s’en alarmer si c’était une société secrète de politique ; l’art du gouvernement est au contraire de la laisser s’étendre, et ce n’est plus que ce que c’est en réalité, une société de bienfaisance et de plaisir ; on y mange beaucoup, et l’on y parle et l’on y chante, ce qui fait dire au Roi que les gens qui chantent et qui boivent ne conspirent pas. Ce n’est nullement une société d’athées déclarés, puisque, m’a-t-on dit, Dieu y est dans toutes les bouches ; on y fait beaucoup de charités, on élève les enfants des membres pauvres ou décédés ; on marie leurs filles. » Marie-Antoinette à sa sœur Marie-Christine, Lettre du 26 janvier 1781.

19,00 €
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19,00 €
ISBN : 2-8162-0692-0
Nombre de pages : 226 (1 volume)
Format : 14,5x20,5
Type d'édition : Edition originale
Langue : Français
Etat : Neuf