VOIX PROPHÉTIQUES
OU SIGNES, APPARITIONS ET PRÉDICTIONS MODERNES TOUCHANT LES GRANDS ÉVÈNEMENTS DE LA CHRÉTIENTÉ AU XIXE SIÈCLE ET VERS L’APPROCHE DE LA FIN DES TEMPS.
Nouvelle belle édition recomposée avec soin, rassemblant les deux tomes originaux en un seul volume, relié cousu, couverture rigide pelliculée brillante.
Présentation vidéo
Approbations de Vict.-Aug., Archevêque de Malines, 1872 et mot d’encouragement du Cal. Pie, 1871
« Avant que les ténèbres de l’épreuve suprême achèvent de descendre sur le monde, qu’il nous soit permis, cher Lecteur, de vous présenter cette nouvelle édition, fruit de longues et pénibles recherches, comme un guide fidèle à travers l’horrible nuit. Vous ne rencontrerez la trace d’aucune dissidence ni religieuse, ni politique dans ces pages qui, nous l’espérons du moins, ne se sont inspirées que de l’amour de la Vérité. Or, telle est la lueur que projettent sur le prochain avenir les nombreuses manifestations surnaturelles rapportées dans ces Voix prophétiques, que la situation actuelle se dessine par elle-même comme une nouvelle sortie de la captivité d’Égypte. Il semble que l’Ange Exterminateur plane déjà dans les airs, prêt à frapper les endurcis : « Toujours avec Rome, s’écrie-t-il, si vous ne voulez bientôt périr ! » Et en même temps nous est demandée, au lieu du sacrifice de l’agneau symbolique, l’immolation de nos cœurs, par l’esprit de pénitence et de réparation, sous le rayonnement divin du Cœur de Jésus.
Puis, dans le lointain, apparaissent à leur tour Moïse et Josué, ou plutôt David et Salomon, ou Charles Martel et Charlemagne, nous voulons dire le Grand Monarque et son mystérieux Précurseur, car nombre de prophéties nous signalent, sous la bannière du Lys sans tache, non pas un libérateur unique, mais deux héros dont le premier ne fait que passer pour exalter le second : l’un doit terrasser la Révolution comme David mit le Philistin blasphémateur hors de combat, comme Charles Martel broya l’impur musulman ; l’autre, prédestiné à prêter main forte au Grand Pape dont Pie IX est l’immortel prédécesseur, rétablira la Chrétienté dans toute sa splendeur et, à l’exemple de Charlemagne et de saint Louis, proclamera, de l’Orient à l’Occident, les nouvelles œuvres de Dieu par la main des Francs, Gesta Dei per Francos !
Nous croirions être le jouet naïf d’une généreuse et patriotique illusion en entrevoyant ce magnifique avenir dans les Prophéties modernes, si les suffrages de plusieurs vénérables évêques n’étaient venus nous rassurer sur le bon esprit de notre œuvre.
Ces encouragements et ces approbations nous consolent au centuple de nos fatigues et de nos angoisses, fatigues dans l’étude et les veilles, angoisses dans les amertumes de la critique rationaliste. Aussi nos incertitudes se sont-elles dissipées devant ces avis bienveillants de nos pères et juges dans la Foi. »