Philosophie

THÉORIE FONDAMENTALE DE L'ACTE ET DE LA PUISSANCE

Études philosophiques pour vulgariser les théories d’Aristote et de S. Thomas et montrer leur accord avec les sciences.

Ouvrage honoré d’une Lettre de S. S. Léon XIII, et couronné par l’Académie Française.

« À une époque où tant de gens, avec l’arrogance de ce siècle, regardent avec dédain les âges passés et condamnent ce qu’ils ne connaissent  même pas, vous avez fait une œuvre nécessaire en allant puiser aux  sources mêmes la vraie doctrine d’Aristote et de saint Thomas, de  manière à lui rendre, d’une certaine façon, par l’ordre lumineux et la  clarté de votre exposition, la faveur du public. Et quant aux reproches qu’on lui fait d’être en désaccord avec les découvertes et les  résultats acquis de la science moderne, vous avez eu raison d’en montrer, par la discussion des faits et des arguments allégués de part  d’autre, la faiblesse et l’inanité.  Plus vous marcherez dans cette voie, plus s’établira et se fortifiera  votre conviction, que la philosophie aristotélicienne, telle que l’a interprétée saint Thomas, repose sur les plus solides fondements, et que c’est là que se trouvent encore aujourd’hui les principes les plus sûrs de la science la plus solide et la plus utile entre toutes. » Léon XIII, pape.

Depuis la renaissance de la philosophie d’Aristote et de S. Thomas, au cours du XIXème siècle, ce traité de l’Acte et de la Puissance a été, croyons-nous, le premier essai tenté sur un sujet si délicat, et surtout si important, puisqu’il est la clef de toute la Métaphysique de l’Ecole. Quoique paru, pour la première fois, depuis plus de vingt-deux années, en 1886, il ne nous a pas semblé trop vieilli, mais facile à rajeunir, à remettre au point et à enrichir de nouveaux traits échappés à une première ébauche. Nous avons surtout complété notre œuvre première, en ajoutant à la théorie de la Cause motrice ou efficiente celle de la Cause finale, qui la fait ressortir par son singulier contraste et la complète si bien, et nous avons replacé l’ensemble de ces théories dans son cadre naturel : la célèbre synthèse des Quatre Causes. On aura ainsi, dans ce premier volume, la partie fondamentale et comme la moelle de la Métaphysique générale ou Philosophie première de l’Ecole. Ce sera du moins une introduction largement suffisante aux Etudes particulières qui suivront.

Le Modernisme est une erreur surtout théologique. Il est en effet, — malgré des apparences contraires, car il retient toutes les anciennes formules dogmatiques après les avoir vidées de leur sens traditionnel, — il est la négation, plus ou moins déguisée, du surnaturel chrétien. C’est l’antique erreur du naturalisme qui tente un renouveau en se greffant sur la tige de la Philosophie « nouvelle », dont elle emprunte la séduction ou la vogue passagère, et c’est uniquement par ce côté qu’elle rentre dans la domaine du philosophe. Or la philosophie dite « nouvelle », quoiqu’elle soit renouvelée du monisme évolutionniste de Hégel et du vieil Héraclite, est à son tour la négation, — on pourrait dire l’élégante subtilisation, — des notions fondamentales de la raison humaine, et c’est pour cela, — comme nous l’avons si souvent répété, — que la « crise de la foi » provient aujourd’hui d’une « crise de la raison » elle-même. En effet, cette philosophie plonge ses racines subtiles dans la négation systématique des notions les plus élémentaires du sens commun sur l'être, la substance, le mouvement, la causalité, la contingence, la finalité et les principes premiers d'identité, de contradiction, de causalité... qui sont précisément l'objet de ce premier volume.

25,00 €
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25,00 €
ISBN : 2-8162-0486-5
Nombre de pages : 408 (1 volume)
Format : 14,5x20,5
Type d'édition : Nouvelle édition recomposée
Langue : Français
Etat : Neuf

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